BIENVENUE SUR LE BLOG DE GUY DUEL, MAIRE-ADJOINT HONORAIRE DE WATTRELOS
Soutien à Paul Zilmia, le candidat de la France Insoumise dans la 8eme circonscription
Dans le Roubaisis (Nord), les petits arrangements au cœur des baronnies sont toujours « en marche ! », bien loin de l’exemplarité et du renouvellement affichés nationalement.
Alors qu’ils attendaient un renouveau des pratiques politiques, les militants du mouvement d’Emmanuel Macron se retrouvent le bec dans l’eau. Dans la 7e circonscription, c’est le Modem et vieux routard de la politique Arnaud Verspieren qui est investi, au grand dam du jeune Alexandre Garcin, militant écologiste local.
Du côté de Wattrelos, dans la 8e circonscription, qui comprend toute la ville de Wattrelos et celle de Roubaix, à l’exception des quartiers ouest, l’enfumage est encore plus flagrant. C’est la cumularde Catherine Osson qui hérite de l’investiture. Cette socialo-macroniste a bénéficié des attentions toutes particulières de Dominique Baert, le député et maire de la ville, qui se trouve être, accessoirement, son ancien compagnon. Frappé par le cumul des mandats, ce dernier avait décidé de lâcher son fauteuil à l’Assemblée pour l’offrir à celle que l’on surnomme « la favorite », histoire de souligner des pratiques dignes de l’Ancien Régime.
« Nous estimons que Catherine Osson, par la non-transparence de sa désignation, par son cumul des mandats, par son choix de garder la double appartenance PS-REM, n’incarne pas les valeurs que nous portons depuis plusieurs mois au sein d’En marche ! », tranchent les militants locaux par le biais d’un communiqué saignant. Ils annoncent également qu’ils ne participeront à « aucune des actions de sa campagne électorale ».
Du côté du PS aussi les dents grincent, car Baert, qui règne en maître absolu sur la ville, n’a pas été d’une loyauté confondante durant la présidentielle. Ralliée à Macron après avoir fait les yeux doux à Valls, cette sympathique girouette a utilisé les logos et la typographie du PS pour faire campagne… contre Hamon. Résultat : le FN est arrivé largement en tête au premier tour, désavouant le seigneur des lieux. Heureusement, Baert peut compter sur sa directrice de cabinet adjointe qui arrose les réseaux sociaux de louanges à la gloire de son employeur. C’est beau, la fidélité.
Dans les 7e et 8e circonscriptions du Nord, la France insoumise et le PCF présentent deux tandems de candidats. Le résultat d’un travail entamé il y a plusieurs années et confirmé lors de la présidentielle.
Une interminable limousine blanche dépose les futurs mariés sous les youyous. Ce samedi, la journée commence joyeusement place de la mairie, à Roubaix (Nord), sous l’œil amusé d’une dizaine de militants venus soutenir Paul Zilmia (France insoumise) et Thérèse Jacquot (PCF), candidats titulaire et suppléante aux législatives dans la 8e circonscription du Nord, à cheval sur Roubaix et Wattrelos. La « promenade guidée » fait son premier arrêt devant la maison des associations, vue comme un rempart « contre les inégalités » dans un « territoire touché par l’austérité ». Étape suivante : le lycée Jean-Moulin. Sur la grille, un bouquet de fleurs, hommage à Hocine, tué quelques jours plus tôt par un automobiliste qui a grillé un feu rouge. Safouane Neffati, conseiller financier à la Banque postale, a fait sa scolarité ici. Il énumère les propositions du programme « l’Avenir en commun » : « rendre obligatoire la scolarité de 3 à 18 ans », « recruter plus d’enseignants pour aider les élèves en difficulté », « arrêter les fermetures de lycées professionnels »… « Le plus important aujourd’hui, c’est la gratuité de la cantine et des transports. J’ai connu des personnes qui étaient avec moi en classe et n’avaient pas les moyens de s’offrir un repas à la cantine. Le ticket de transport est de plus en plus cher et certains sont obligés de frauder pour venir en cours », ajoute-t-il. Thérèse Jacquot évoque également le sort des collèges Nadaud et Neruda, à Wattrelos, qui devraient perdre plusieurs classes à la prochaine rentrée.
Paul Zilmia a, lui aussi, fait sa scolarité à Jean-Moulin : « J’ai grandi dans le quartier populaire des Trois-Ponts. J’étais en décrochage scolaire, mais j’ai eu la chance d’avoir un cadre familial strict. » Il intègre l’Edhec, à Roubaix, où il convainc une prof de faire intervenir dans son cours le secrétaire général de l’union locale CGT. Pour financer ses études, il a dû travailler chez McDo. Mais ses frais de scolarité ont été pris en charge dans le cadre d’un programme du ministère de l’Éducation nationale, relayé par l’association locale Es’pass, que Paul Zilmia a même présidée pendant deux ans.
Quand sa candidature aux législatives a été retenue par la France insoumise, il a démissionné d’un CDI dans un cabinet de recrutement parisien, pour se consacrer à temps plein à sa campagne : « J’ai pris mes responsabilités et, à 25 ans, je suis retourné chez mes parents. » La promenade se poursuit sur le thème de la santé. « Je suis infirmier. J’ai travaillé un an aux urgences de Tourcoing ; j’avais des contrats au mois. Maintenant, je travaille en Belgique, où on m’a pris en CDI tout de suite », confie Walid Benbachir, soutien des deux candidats. Devant l’hôpital de Roubaix, le syndicaliste Patrick Desmet, venu à leur rencontre, dénonce les « plans de restriction » et insiste sur « la détresse profonde des personnels de gériatrie ».
Paul Zilmia (au centre) et Thérèse Jacquot (à droite), candidats titulaire et suppléante dans la 8e circonscription, faisaient campagne, ce samedi, dans les rues de Roubaix. David Pauwels
Deux jours plus tôt, l’ambiance témoigne de la même volonté d’union dans un bistrot du populaire boulevard de Fourmies, à Roubaix. Nous sommes ici dans dans la 7e circonscription, où candidatent Yann Merlevede (FI) et sa suppléante, Stéphanie Jacquemot (PCF). « Il y a eu beaucoup de réunions entre nous. On a les mêmes valeurs, un programme proche et on a réussi à bâtir un bon duo », témoigne Isabelle Vanspeybroeck, secrétaire de la section locale du PCF. Pour Fayçal, jeune Insoumis, la campagne présidentielle a initié ici « une dynamique qui a fait sortir une intelligence collective. Une machine s’est mise en route et il va falloir transformer l’essai ». « À Roubaix, les relations sont bonnes », insiste Pierre, des Jeunes communistes, « super déçu » de l’échec d’un accord national. « On avait déjà travaillé ensemble au sein du Front de gauche et on n’envisageait pas de tomber dans la division nationale et les malentendus venus de là-haut », résume Yann Merlevede, prof d’histoire-géo.
Les deux tandems croient en leurs chances. Dans la 7e circonscription, au premier tour de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, avec près de 22 % des voix, a talonné Emmanuel Macron et François Fillon et devancé Marine Le Pen. Dans la 8e, avec près de 30 %, il est arrivé largement devant Marine Le Pen et Emmanuel Macron. « Avec 36 %, Mélenchon est même président de Roubaix », ironise Fayçal, pour qui « il faut maintenant transformer l’essai ». « Il y a du gros poisson en face », commente Isabelle Vanspeybroeck, faisant allusion au député-maire UDI de Hem, Francis Vercamer. Finalement, ce dernier se représente dans la 7e, après avoir songé à envoyer sa fille en première ligne, pour cause de cumul de mandats. Yann Merlevede voit dans cette hésitation « une sorte de népotisme qui rappelle l’épisode Fillon ». Pour lui, si Francis Vercamer est élu, il « saura très bien travailler avec Macron, qui a inspiré la loi travail ». Dans l’autre circonscription, Paul Zilmia se souvient de ces jeunes du quartier de l’Alma, un des plus pauvres de la ville, qu’aucun autre candidat n’est venu voir : « Ils veulent représenter le peuple et ils ne viennent même pas à sa rencontre… »
Les élections présidentielles montrent une aspiration forte des français et des Wattrelosiens pour une vraie politique de gauche.
A Wattrelos, le bloc social libéral porté à bout de bras par le Maire perd près de 4000 voix. Jean Luc Mélenchon lui en gagne 2317.
Ce nouvel élan est aussi dû au travail mené par les militants locaux renforcé par des jeunes séduits par la dynamique de la France insoumise.
Cependant, force est de constater que le Front National gagne près de 1000 nouveaux électeurs. Ce résultat est endigué par le poids du Vote Mélenchon.
Il est évident qu’aucune voix supplémentaire ne doit aller vers la candidate de l’extrême droite. La France Insoumise et le Parti Communiste s’y emploieront.
L’espoir levé dans le pays par Mélenchon va s’amplifier durant les prochaines législatives. Paul ZILMIA et Thérèse JACQUOT, nos candidats dans la 8ème circonscription iront à la rencontre des Wattrelosiens et des Roubaisiens pour prolonger l’espoir qui est né ce dimanche.
Thierry COULOMB , Thierry DUEL
Wattrelos, ouvertement à gauche
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Il y a un mois nous pensions à cette phrase de Mark Twain :" “Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait", Aujourd'hui nous savons que c'est possible, alors faisons le !
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