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27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 16:19
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                           25 Mars

Les élus communistes roubaisiens sans état d’âme

On se souvient que certains élus communistes, il y a quelques mois, voyaient d’un très mauvais oeil le rapprochement du maire avec le MoDem. Pas plus tard que le lendemain du second tour des municipales, Guy Duel, adjoint communiste à Wattrelos dénonçait " le retour aux alliances contre nature, à la collaboration de classe, la victoire de l’ambiguïté, la surévaluation artificielle de la place du MoDem dans la vie politique roubaisienne " mais saluait " les prises de position claires, la pugnacité et le sens des responsabilités de Slimane Tir ".
Selon que l’on se trouve d’un côté ou de l’autre du canal, l’approche politique du parti communiste n’est pas tout à fait la même. Ainsi les communistes roubaisiens sont très contents de figurer dans la majorité municipale et se réjouissent aussi des résultats du parti au niveau national. En atteste ce communiqué que nous fait parvenir Jean-Marie Duriez : " avec plus de 13.000 élus dans le pays, 91 maires de villes de plus 9.000 habitants, le PCF confirme sa troisième place dans le pays en nombre d’élus ... À Roubaix, les communistes saluent la réélection de René Vandierendonck à la tête d’une liste de gauche et de rassemblement déterminée à combattre la politique de Sarkozy. Si le taux d’abstention reste très préoccupant, le bon score (55%) de la liste Roubaix-Ensemble est à mettre au crédit du travail effectué durant le dernier mandat auquel les communistes ont apporté leur contribution... Forts des détresses, des colères, des espoirs qu’ils ont entendus durant la campagne électorale, les élus communistes prendront toutes leurs responsabilités au sein de la nouvelle équipe pour travailler au service des Roubaisiens. "



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                               26 Mars

Extraits de conference de Presse de MG Buffet ,

"Travaillons à une union de la gauche innovante "

Répondant aux questions des journalistes portant essentiellement sur les difficultés de l’union de la gauche, Marie-George Buffet a réaffirmé qu’elle ne croyait pas que l’avenir soit dans des alliances avec le centre.

Elle a noté qu’à Grenoble ou à Montpellier, ce choix du PS de s’ouvrir au Modem, n’avait pas créé de grandes dynamiques mais "plutôt des résultats plus serrés". "L’avenir est dans une gauche qui ne reproduit pas l’union de la gauche comme dans les années 1970 ou 1980, mais dans une union des forces de gauche qui s’ouvre à des citoyens engagés dans des activités sociales et associatives. Travaillons à une union dans des formes innovantes et une pratique de démocratie participative quotidienne.



                 26 Mars

Municipales : les électeurs veulent une gauche de gauche

par Henri Emmanuelli et Benoît Hamon

Tirer les leçons d’une consultation électorale est un devoir primordial pour une formation politique, a fortiori pour le Parti socialiste qui a été l’acteur majeur de la victoire de la gauche dimanche 16 mars.

La première leçon est simple. Elle se lit dans la sécheresse des résultats : la droite a subi une déroute lors de ces élections municipales. Les 58 villes de plus de 20 000 habitants conquises par la gauche traduisent l’ampleur de cette défaite. Il peut sembler banal de l’affirmer mais cela est nécessaire tant l’impudence, voire l’autisme des ministres et des dirigeants de l’UMP sur les plateaux de télévision confinait au déni de réalité. Le nombre de villes conquises donne une dimension incontestablement nationale à cette défaite.

La seconde leçon concerne le "rôle central" que prétendait exercer le MoDem au centre de notre échiquier politique. A force de vouloir être partout à la fois, le MoDem n’a fini nulle part. La plupart du temps il est resté dans le giron de ses alliés traditionnels de droite, sans lesquels il n’aurait pas conservé le peu de municipalités dont les électrices et les électeurs lui concèdent encore la gestion. En entendant François Bayrou, au soir du premier tour, appeler en vain les électeurs palois à faire barrage aux "socialo-communistes", il nous revenait en mémoire cette définition que François Mitterrand donnait du centre dont il affirmait, non sans humour, qu’il n’était "ni de gauche ni de gauche".

A CONTRESENS DE L’HISTOIRE

Nous serions donc bien avisés de stopper rapidement une inutile et grotesque "danse du centre" et de laisser François Bayrou à sa stratégie électorale narcissique. Le scrutin municipal a eu cette vertu de démontrer l’absence d’efficacité électorale de l’alliance avec le MoDem, ce qui ne signifie pas qu’il faille renoncer à parler à ses électeurs. Si le MoDem décide de rejoindre le camp de la gauche et ses valeurs progressistes, il sera le bienvenu. Cette décision lui appartient, mais n’appartient qu’à lui. En attendant, nous avons mieux à faire.

Ce que nous avons à faire, et cela sera notre troisième et dernière leçon provisoire, est de constater le glissement à gauche de notre électorat. Partout où la gauche était rassemblée, elle réalise de très bons scores. Quand elle était divisée de notre fait, alors communistes, écologistes ou extrême gauche réalisaient des scores qu’il serait absurde d’ignorer. Finalement nous sommes dans une figure classique de notre vie politique accompagnée d’une donnée nouvelle.

La figure classique est celle de la bipolarisation entre la gauche et la droite. Une bipolarisation dont nous n’hésitons pas à affirmer qu’elle est saine pour notre démocratie, qui a besoin d’options différenciées et de confrontations d’idées et de projets.



SUR LE VIF

Les élections municipales et cantonales portaient trois grands enjeux.

Premièrement : un plus grand nombre de nos concitoyens pourraient-ils disposer d’élus qui les défendent et construisent avec eux des projets solidaires, citoyens, écologiques ? Il y a aujourd’hui plus de communes et de départements gérés par la gauche. Et beaucoup plus d’élu-e-s communistes, en responsabilité ou dans l’opposition.

Deuxièmement : la politique menée depuis près d’un an serait-elle désavouée par le pays ? La sanction que la droite vient de subir est nette. Après ces élections, les conditions sont plus favorables pour repousser les coups portés, qui ne vont pas manquer.

Troisièmement : quels seraient les effets de ces votes sur l’avenir de la gauche ? L’échec du Modem porte un coup à l’entreprise de recomposition au " centre ". La confrontation gauchedroite a été réactualisée. Le problème posé par la porosité entre une partie de la gauche et de la droite, dont les racines tiennent au fond, au contenu, n’est évidemment pas réglé pour autant.

La question du sens même du combat de la gauche ne peut plus être esquivée. Elle va s’ouvrir, en grand, maintenant. La part prise par l’électorat populaire dans la sanction de la droite, l’engagement de nombre de militants, de citoyens qui veulent une gauche qui se bat vont beaucoup peser. Et notre parti est en position de le faire davantage.

Pour contribuer à un printemps de riposte. Pour construire avec toutes les forces disponibles un projet politique transformateur à gauche. Pour être le Parti communiste ouvert, rassembleur, populaire, moderne dont nous avons besoin pour nous mettre à ce niveau.

Jean-François Gau
Membre du Comité exécutif national du PCF

 

 

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"François Mériaux, Wattrelos, un maire sort de l'ombre" Livre de GUY DUEL - Editions Geai Bleu

 

François Mériaux, Wattrelos, un maire sort de l'ombre.
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